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  • Le marché de Noël de Frankfurt

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    C'est bien connu, les marchés de Noël allemands (Weihnachtsmarkt, lire vainartssmarkt) sont connus pour être beaux, très beaux même et bien traditionnels. Quand vous vous y promenez, vous pouvez y sentir les effluves de vin chaud (Glühwein, lire gluvaïn), de grosses saucisses dans des petits pains (Wurst, lire vourste) ou bien encore des amandes enrobées de sucre sans oublier les brochettes de fruits baignés dans du chocolat de toutes les couleurs.

    C'est toujours un émerveillement pour les petits comme pour les grands de se balader entre les petites huttes en bois regroupées sur la place centrale de la ville. Ici, toutes les villes, petites ou grandes, ont leurs propres marchés de Noël. Même si ce n'est que cinq ou six petites huttes qui vendent des choses à manger, vous ne pourrez pas passer à côté.

    Jeudi dernier, si vous avez lu mon article précédent, j'étais à Frankfurt pour aller chercher le passeport d'Alexander. J'en ai profité pour visiter son énorme marché de Noël et j'en ai pris plein les yeux.

    Je vous invite avec les photos que j'ai pu faire à vous retrouver en plein d'un marché de Noël typiquement allemand. Bonne promenade!

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  • Cette journée rien qu'à moi

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    J'aime mon fils. J'aime être une jeune maman au foyer. Mais là, il me faut une journée rien qu'à moi. Une journée durant laquelle je ne penserais pas qu'il est l'heure de faire à manger, l'heure de faire déjeuner Alexander. Tiens, ça sent mauvais... Il faut changer une couche, descendre la poubelle. Tiens, ça fait trois jours que je n'ai pas passer l'aspirateur. Une pile de linge propre n'attend que d'être repassé.

    Depuis que j'ai accouché, je me suis dévouée corps et âme à notre famille, notre fils, notre maison. Je n'ai pas pris une semaine, un jour, une heure de repos. Un mois après mon accouchement, the Husband est tombé malade, une espèce de grippe qui l'a cloué au lit. Je pouvais à peine marcher et m'asseoir correctement suite à l'accouchement mais je me suis occupée de la maison : changer des couches en pleine nuit, me réveiller pour une tétée, préparer une compresse d'eau fraîche pour mon mari pour que sa fièvre baisse, lui servir un thé toutes les deux heures pour être sûre qu'il ne se déshydrate pas à cause de ses médicaments. J'avais à peine le temps de me doucher ou manger quelque chose de chaud. J'ai terminé sur les rotules mais comme tout le monde le dit si bien, ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

    Je suis mère au foyer. Pour le moment j'ai décidé de mettre mes études et ma carrière de côté pour me consacrer à l'éducation de notre fils et si tout se passe bien, de nos futurs enfants.

    Le fait aussi de vivre en Allemagne n'arrange pas mon histoire. Nos familles respectives habitent loin, voir même très loin donc une envie ciné ou une soirée en amoureux, on oublie direct. Et pas question de confier notre bébé à n'importe qui, surtout dans une ville dans laquelle on ne connait pas encore grand monde. Et imaginez, si Alexander avait une nounou, ses premiers mots seraient en allemand alors que ses parents parlent français et espagnol... No way!

    Je le répète, j'aime mon fils, mais là, je sature! Depuis Noël l'année dernière, nous n'avons pas été séparés plus d'une demie heure. C'est moi qui lui change ses couches, le mets au lit, le réveille, l'allaite (en même temps, ça c'est normal hein!), lui donne à manger, passe mes journées avec lui pour le faire jouer, le stimuler pour qu'il marche à quatre pattes, donne et reprenne des objets, comprenne certains mots... Son père est présent dans sa vie et son éducation bien évidemment mais pas autant que moi.

    C'est pour ça qu'aujourd'hui, je pars à Frankfurt, toute la journée et surtout... toute seule! 

    Pourquoi Frankfurt? Parce qu'il y a un petit mois, nous sommes allés en famille et en train faire une demande de passeport pour baby boy en prévision de notre voyage au Chili au mois de mars 2014. La présence de bébé était obligatoire à la demande mais pas pour retirer ce fameux passeport. Ce jour-là, la paperasserie a bien pris une heure et demie, il a fallu ensuite faire manger bébé, le changer. Nous avons pu seulement jeter un petit coup d'oeil au marché de Noël lors de notre retour à la gare (vous avez déjà essayé de passer entre les gens dans un marché de Noël bondé avec une poussette vous?).

    Ni une, ni deux, quand j'ai reçu le mail du consulat me disant que le passeport était prêt à être retiré, j'ai demandé à the Husband s'il pouvait prendre sa journée pour s'occuper de notre fils (les joies de son travail, pour ça, on ne peut pas se plaindre), il m'a dit qu'il allait essayer. Un essai qui s'est soldé par une réponse positive, youhou!

    Je vais pour la première fois avoir une journée (enfin presque) juste à moi. Rien qu'à moi! Je n'arrive toujours pas à le croire tellement cela me paraît irréel.

    Je vais donc prendre le train direction Frankfurt, emporter un livre et pouvoir enfin lire plus d'un chapitre sans lever les yeux pour savoir si Alex joue tranquillement ou sans tendre l'oreille pour écouter si des pleurs arrivent de la pièce voisine. Je me prépare aussi une playlist dans mon ipod touch qui a été mis au rebut depuis un moment déjà, une lime à ongles et des vernis pour me faire une petite manucure. Je n'ai bien sûr pas oublié le réflex (appareil photo que je n'ai pas utilisé depuis un moment, iphone mon ami) pour immortaliser mon passage au marché de Noël et vous en mettre plein les mirettes (je ne suis pas égoïste vous avez vu!)! Je vais aussi pouvoir rentrer dans des petites boutiques sans avoir peur de déranger ou sans craindre qu'Alexander se réveille et pleure toutes les larmes de son corps.

    Bon, avant de partir, j'aurais préparé le sac à langer au cas ou papa voudrait sortir avec bébé, une liste des choses à faire s'il pleure, lui mettre telle ou telle crème sur les fesses quand il lui changera les couches, ses horaires pour le faire manger ou bien dormir et les petites choses qui doivent être faites à la maison.

    Je peux vous dire que je vais en profiter de cette journée, c'est moi qui vous le dis! On se retrouve bientôt par ici, on parlera funky giraffe, beaux livres pour bébé, séries télé... J'en passe et des meilleurs. A très vite!

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  • Cannonball de Lea Michele

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    Le 10 décembre dernier est sorti le premier single de Lea Michele, celle qui interprète Rachel Berry dans la série "Glee". Ce premier titre s'intitule "cannonball", traduisez ça par boulet de canon. "Cannonball" est le premier titre issus de son album "Louder", album qui sortira en mars 2014.

    Le jour de la sortie, je dois dire que j'avais un peu peur d'écouter ce titre car les albums solo des autres acteurs de la série laissaient à désirer... Mais quelle bonne surprise! Le titre est entraînant, la voix très belle (ça en même temps, il faut dire qu'elle chante bien) et après deux ou trois écoutes, je le connaissais presque par coeur.

    Etant une gleek de la première heure (si vous me suivez depuis un moment, vous le saviez déjà), je connais presque tous les titres qui ont été repris par la série et je trouve que "Cannonball" sonnerait presque comme un nouveau titre des "new directions", pas vous? Le petit plus aurait été de modifier un peu moins la voix de Lea, elle n'en a absolument pas besoin.

    Ce titre a été écrit par Sia Furler, une chanteuse australienne bien connue de tous avec son titre "titanium" avec David Guetta ou encore "clap your hands" extrait de l'album "we are born". Elle a aussi offert "diamonds" à Rihanna, "love me back to life" à Céline Dion et "perfume" à Britney Spears. Ca laissait présager du bon pour la suite non?

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    "Cannonball" est évidemment dédiée à Cory Monteith, l'interprète de Finn Hudson, son petit ami décédé en juin. Dans la chanson, elle parle de ses peurs ("I was scared to death, I was losing my mind"), de ses nuits à ne pas fermer l'oeil (I couldn't close my eyes, I was pacing all night") et évoque sans vraiment le dire la mort de Cory qui l'a plongé dans le noir ("gotta get out, gotta get out, lonely inside and light the fuse, light it now, light it now, light it now, and now I will start living today").

    Dans une interview accordée hier à Ellen Degeneres, elle explique son deuil après le départ de son fiancé et c'est très émouvant de l'écouter. Moi qui avait du mal avec cette actrice, sa personnalité, j'ai changé mon point de vue et je la trouve touchante et toute mignonne à aller de l'avant comme ça.

    Je vous laisse avec son premier live sur le plateau d'Ellen. Alors, votre avis? De mon côté, je peux vous dire que j'attends son album "Louder" avec impatience!


  • L'atelier boutique happy to see you aux Sables d'Olonne

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    En allant en France au mois d'octobre, je suis passée aux Sables d'Olonne dans un charmant atelier qui fait aussi boutique, l'atelier boutique "Happy to see you". C'est un endroit charmant où vous pourrez acheter tout un tas de jolies choses, plus mignonnes que les autres, mais aussi, mais surtout, de superbes poupées toutes faites à la main. 

    "Chaque poupée est vraiment unique car elle est modelée et cousue à la main. Certaines sont plus rondes ou timides, d'autres plus gaies et menues.
    Leurs petits pieds et petites mains, bouches et yeux ne sont jamais vraiment les mêmes non plus. C'est ce travail de la main, avec ces petits points par-ci, ou par-là que je prends tant de plaisir à réaliser. Je fais le souhait que chacune de mes poupées portent en elles, ce doux message de bonheur et de bien-être". Voici comment Pénélope Naulleau, la créatrice parle de ses poupées. Je vous invite aussi à aller lire cet article de Ouest France qui nous parle un peu plus de l'atelier boutique ainsi que de Pénélope.

    J'ai tellement aimé cette boutique et ce qu'elle présentait qu j'ai pris quelques photos pour que vous puissiez en profiter vous aussi, et qui sait, aller rendre une petite visite à la créatrice et commander une poupée qui accompagnera sûrement pour la vie la personne qui la recevra (et ça ferait un magnifique cadeau de Noël non?)!

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    "Happy to see you"
    109 route du château d'Olonne
    85100 Les Dables d'Olonnes
    Téléphone : 06 86 45 93 68

  • Rome en un jour de Maria Pourchet

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    Cette année, suite à un message que j'ai lu sur twitter, je me suis inscrite aux matchs de la rentrée littéraire organisés par Price Minister. J'étais contente de voir qu'un événement de la sorte incluait aussi les lecteurs français vivant en Europe (pour une fois que je peux participer à quelque chose, autant en profiter non?).

    Mon choix s'est porté sur "Rome en un jour" de Maria Pourchet en partie pour son thème et son nombre de pages (moins de deux cents) car avec Alexander, je ne savais pas si j'allais avoir le temps de lire tout un roman sans sauter des pages par manque de temps.

    Une petite quatrième de couverture peut-être?

    "Paul était devant le poste, à mille lieues d'envisager qu'on pût lui réserver un anniversaire surprise fin juin, lui natif de février..."
    Sur le toit-terrasse d'un hôtel parisien, en attendant qu'on leur serve quelque chose à boire et que Paul apparaisse au bras de Marguerite, les invités prennent possession des lieux. Peu à peu, la soirée dérive loin du projet initial.
    A l'autre bout de la ville, Marguerite tente en vain de convaincre Paul de sortir sans dévoiler la surprise. C'est le début d'une guerre dont les proportions vont bientôt leur échapper à tous les deux.
    Maria Pourchet explore le fonctionnement d'un couple contemporain, les origines de son désastre mais aussi l'étendue des solitudes, chacun tentant d'échapper à l'autre, à la vérité, à lui-même. On rit à chaque page... non sans un certain effroi.

    Les chapitres sont assez courts, moins d'une dizaine de pages environ et on passe de l'appartement du couple Paul / Marguerite au toit-terrasse de l'hôtel parisien rapidement ce qui est intéressant pour le rythme de l'histoire. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer.

    J'ai toutefois eu une préférence pour les chapitres nous parlant de la déchéance du couple principal jusqu'à sa fin, sa mort. Les mots sont bien choisis et je m'imaginais très bien être la petite souris cachée dans le salon de l'appartement à observer Marguerite et Paul se déchirer. J'ai beaucoup aimé un passage dans l'appartement où l'histoire nous est contée à coups de rimes, une chanson à deux voix dont voici un extrait :

    "Le resto, j'en ai marre
    Tu me prends la main sur la table.
    Et puis toujours cet art
    De choisir pour moi sur la carte
    Deux heures à me parler de ta boîte
    Tu choisis le vin, t'y connais rie
    Tu manges tes mains, tu sors ta carte
    J'en ai marre
    De manger froid sur des ardoises
    De manger bio
    Parce que t'es dans la case
    Enfin la cible, du Figaro.

    Parce que c'est toi
    L'homme de goût?
    Si je ne te retenais pas
    Si t'avais des sous
    Paul, tu serais quoi?
    Client Conforama,
    Point. Regarde-moi"

    Et cela continue encore sur deux pages. C'est bien pensé, ça casse le rythme de la description. 

    Les chapitres sur le toit-terrasse d'un hôtel au coeur de Paris étaient intéressant mais je me perdais un peu dans les personnages. Il y en avait trop à mon goût. Certains étaient irritants, d'autres inutiles. Je ne sais pas si c'était la volonté de l'auteure de nous faire aimer ou pas tel ou tel personnage, à vous de me donner votre avis si vous lisez ce livre.

    La fin de l'histoire? Je ne l'ai pas vu venir et si, en même temps, en arrivant aux dernières pages, je m'y attendais. Mais pourquoi nous laisser sur notre faim comme ça Maria? J'aurais bien aimé en savoir un peu plus!

    Pour terminer ma critique, je dirais que "Rome en un jour" est un livre agréable à lire, bien rythmé (pas de chapitres qui durent des plombes et qui se répètent en fait) mais qui m'a laissé un goût d'incomplet à la fin, trop brut, bam, voilà,  c'est fini. Je lui donnerais donc une note de 13/20.

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