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  • 24h avec moi, maman au foyer comblée

    Déjà un peu plus de trois mois que notre fille est née et le temps file à une de ces vitesses, c'est fou! J'ai dû arrêter de lire presque tous les blogs que je suis (je ne vous raconte pas le nombre d'articles en attente d'être lus dans mon netvibes..), alors écrire un article sur le mien est devenu un vrai challenge car j'ai souvent autre chose à faire ou bien j'ai les mains prises. Mais je profite d'une sieste simultanée des enfants pour vous écrire et vous montrer que je ne vous oublie pas (merci à celles et ceux qui passent encore par ici! ♥).

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  • Ma grossesse, si je faisais le bilan?

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    Bonjour à vous toutes et tous! Quoi de nouveau en France (ou Belgique, Suisse, et autres pays du monde)? Pas trop de neige, pas trop de froid? Ici, rien n'a été perturbé par les plus de cinquante centimètres de neige qui sont tombés même si ça me fait un peu flipper si je dois accoucher dans les prochains jours (bon, et une connexion internet de crotte aussi, mais ça, il fallait s'y attendre. Du coup, j'ai programmé quelques articles comme celui-ci pour être sûre de les voir apparaître sur le blog avant d'accoucher...).

    Au moment où vous lirez cet article, j'aurais passé un contrôle chez la gynécologue et on sera à j-11  (Oh my god, seulement onze jours quoi...!), je pensais qu'il serait bien de faire un bilan de cette grossesse pour partager ce que j'ai vécu avec les futures mamans et mamans, et puis surtout, pour en garder un souvenir écrit quelque part.

    Après être passée par la case grossesse extra-utérine avant la grossesse tout court, cette grossesse a été une des plus belles choses qui me soient arrivées. Comme j'avais dû être opérée, les médecins et docteurs me disaient que je devais prendre mon mal en patience et que j'allais tomber enceinte rapidement (selon eux, j'étais super fertile vu que j'avais arrêté la pilule en janvier 2011 et j'étais tombée enceinte deux mois plus tard). Bien sûr, je ne vous cache pas que ça a été une expérience traumatisante et que j'ai eu du mal à m'en remettre dans un premier temps. Je sentais mon corps différent, comme cassé sans pouvoir le réparer. Et puis les grossesses et les naissances sont arrivées dans mon entourage ce qui me rendait encore plus triste. Mais le temps passe et guérit les blessures (oh merde, on dirait les paroles d'une chanson d'alliage ou des G-Squad!), j'ai mis un mouchoir sur cette histoire (et là, on dirait une mamy qui parle, aheum...) et je suis passée à autre chose, enfin presque. Car avec l'opération, mes règles étaient irrégulières, donc je me faisais de fausses joies. Finalement, quand j'ai vraiment oublié que je pouvais tomber enceinte et que ces dix jours de retard ne me semblaient pas normaux, pas comme d'habitude, il fallait faire un test : deux barres! Et voilà comment l'histoire de cette grossesse a commencé.

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    Bien sûr, ma première pensée après les larmes de joie a été de consulter au plus vite ma gynécologue pour savoir si tout allait bien et pour constaster que, cette fois-ci, le bébé était bien placé. Contrôle en urgences (comprendre sans rendez-vous), elle ne voit presque rien mais nous dit de repasser la semaine suivante pour confirmer qu'une petite crevette était déjà en train de grandir en moi. La semaine d'attente est passée, après un contrôle, tout est parfait et cette petite tâche noire qui danse sur l'écran, eh bien, c'est son coeur!

    Mon corps s'est réjouit de cette nouvelle lui aussi car peu de temps après, les nausées sont arrivées accompagnées d'un séjour à l'hôpital parce que je n'arrivais plus ni à manger ni à boire, les nausées étant plus fortes que tout. Je perdais peu à peu mes forces et je dormais toute la journée. Imaginez, je ne supportais même pas de boire un verre d'eau... Même si je n'aime pas aller à l'hôpital, ça a valu le coup car cela nous a permis de revoir son petit coeur, mais surtout, de l'entendre! Ca m'a fait fondre en larmes (enfin, plus ou moins, j'étais déshydratée quand même!). Ce que je peux dire maintenant, c'est que je n'ai plus peur de vomir, vous pouvez en être sûr(e)(on se sent tellement bien après! Oooh que je suis glamour!)

    Un séjour en France avait été prévu pour fin juin afin d'assister au mariage de ma cousine, c'était juste ce qu'il nous fallait pour trouver une excuse et aller en France annoncer la nouvelle à toute ma famille. J'étais tellement contente de partarger cette grossesse avec eux, surtout avec mes grands-parents (dont mon grand-père qui nous a quitté depuis...).

    Au mois de juillet, je commence à sentir quelques fourmillements sous le nombril, comme des petites bulles. Baby Boy grandit vite et se fait sentir. Comme c'est mignon! Et puis arrive enfin le mois d'août qui nous apportera la réponse : fille ou garçon? Contrôle de routine chez la gynécologue pour voir si le bébé se porte bien. Sourire de sa part et la question "vous voulez savoir si c'est un petit garçon ou une petite fille?". Vouiii! Surtout qu'en plus ce jour-là, the Husband avait apporté l'appareil photo pour filmer toute l'échographie et garder une trace à jamais de ce grand moment. Ca sera un petit garçon, et il n'y a pas de doute là-dessus, la gynécologue en est sûre à 100% car Baby Boy se montre plus d'une fois (le coquin!).

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    Je suis rentrée dans le deuxième trimestre de la grossesse et tout va mieux, les nausées ont disparu, je peux enfin manger ce que je veux et cerise sur le cupcake, je prends peu de poids pendant ma grossesse, je peux donc me faire plaisir avec des choses que je m'interdisais avant (tout en faisant attention quand même, pas de frites ou de chocolat tous les jours!). Quand je repense à ces nausées que j'ai pu tellement haïr quelques mois auparavant, je les remercierais presque maintenant car les envies de grossesse, je peux vous assurer qu'elles sont dures à contrôler!

    Il faut croire quelquefois ce que l'on peut lire sur internet et dans les livres de grossesse, le deuxième trimestre est le meilleur : le ventre n'est pas encore trop rond, les nausées sont passées, on déborde d'énergie (enfin, arrive un moment où une sieste est la bienvenue), on peut tout faire et même plus encore. Je me vois encore faire des promenades de plus de trois heures et être à peine essoufflée alors que the Husband traînait déjà la patte derrière.

    Arrive alors le dernier trimestre, celui des "complications". Ouh la non, rien de grave, Baby Boy va très bien, c'est juste que durant les trois derniers mois, la vie n'est plus aussi simple : on peut faire un malaise comme ça, sans le voir venir car notre circulation du sang n'en fait qu'à sa tête (viiite, du sucre, un bout de chocolat... Je vois des points noirs devant moi et j'ai la tête qui tourne!) alors que durant le second trimestre, on s'était habituées à pouvoir tout faire sans aucun souci, mais ça, c'était avant... Il faut te reposer ma grande, ne plus forcer comme ça! Aller au centre-ville devient difficile car il faut s'asseoir toutes les demies heures pour ne pas être trop fatiguée et il faut connaître où se trouvent toutes les toilettes autour de soi au cas ou on en aurait besoin (vessie à la noix, crotte!) : les grands magasins, les galeries marchandes, les restaurants, les cafés... A force, on peut devenir connue dans certains endroits, huhu! Que dire dire des chaussures? Un calvaire non? On opte pour des baskets qui verront leurs lacets noués avec des doubles noeuds pour ne pas à avoir à les refaire sans arrêt et les enlever à la va-vite en rentrant à la maison.

    Que dire de la communication, de la communion avec Baby Boy pendant ce dernier trimestre? The Husband le sent bouger, reconnaît si c'est un coup de coude ou de fesses (shake your booty!), voit le ventre bouger (danser même comme il dit) et constate que le bébé réagit chaque jour un peu plus à sa voix. Il est tout ému (moi aussi d'ailleurs)! Mais ces coups dans les côtes, je m'en passerais bien, ça me coupe la respiration, cette pression constante de la vessis aussi... et que dire des nuits? Entre les insomnies, les envies de faire pipi, les cauchemars plus horribles les uns que les autres (mais que fais-je au Japon pour sauver Nathan de Misfists des griffes de zombies qui ont soif de chair humaine, hein, franchement?), ce n'est pas la fête alors la sieste devient ma meilleure amie!

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    Mais maintenant que j'arrive au bout de cette grossesse, je crois que je ne garderais en tête que des choses positives (les hormones sont douées pour effacer tout le reste il faut croire!) :

    ♣ Nous allons bientôt être parents, une famille, un tout...

    ♣ J'ai pu prendre du temps pour moi sans me sentir coupable.

    ♣ La grossesse a fait des merveilles sur ma peau et mes cheveux (j'espère que cette crinière que j'ai maintenant ne va pas tomber après l'accouchement!).

    ♣ J'ai affirmé ma personnalité et je ne me laisse plus marcher sur les pieds (gare à vous, les femmes enceintes se transforment en lionnes pour être respectées et avoir ce qu'elles veulent!).

    ♣ J'ai aimé être chouchoutée encore plus par the Husband et l'entendre dire que j'étais la plus belle femme du monde à ses yeux.

    ♣ Je n'ai pas pris tellement de poids pendant ma grossesse (moins de dix kilos jusqu'à présent) et j'ai pu manger tout ce qui me faisait envie (bon, pas de saucisson ou de saumé fumé... Damn it!) sans penser après à me préparer une petite salade verte, me tenir droite et rentrer le ventre.

    ♣ Connaître de nouvelles personnes sur la toile et parler grossesse jusqu'à pas d'heure sans se lasser et se rendre compte qu'on est pas la seule à penser ci, à vivre ça, à vouloir ceci, à manger cela (chocolaaat! Quoi, je suis dans ma période chocolat, et ça tombe bien, il y en a plein les magasins pour les fêtes!).

    ♣ Se dire que les hormones en folie, ce n'est pas si mal que ça en fait car on se réjouit d'un rien, on pleure mais de joie sans s'en rendre compte (mais on pleure deux fois plus devant les films guimauves que l'on peut regarder, même constat pour les séries), mais attention, on est grognons pendant deux jours s'il n'y avait plus de Schokobons au supermarché près de la maison!

    ♣ J'ai développé une nouvelle relation avec la musique : je me suis fait plein de nouvelles playlists et j'aime sentir les réactions de Baby Boy selon ce que j'écoute (je vous conseille de ne pas écouter l'opening de "Misfits" au casque, sinon il vous faudra appeler un exorciste tellement ça bouge là dedans... Et aie, ça fait mal!).

    ♣ Je peux craquer sur des petites choses toutes mignonnes comme des sonny angels ou une veilleuse lapin sans me dire "mais quelle gamine!" car j'ai une excuse, ça servira de décoration dans la chambre du bébé (mais avant, c'est moi qui en profite!).

    ♣ Finalement, une grossesse, ça nous projette dans un futur proche qui fait peur mais qui fait envie à la fois.

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    J'espère que l'article n'a pas été trop long pour vous (je dis toujours ça quand j'en écris des tonnes). Si vous avez des questions (on ne sait jamais hein!), j'essayerais de vous répondre dès que possible (merci la connexion internet en carton et les contractions qui annoncent l'arrivée de Baby Boy...) et je reviens vendredi avec des photos d'un des marchés de Noël de Dresden, see ya!

    Ps : la naissance est prévue pour le 23 décembre mais j'ouvre les paris, vous dites quel jour vous? ;)

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  • We did it : vous pouvez embrasser la mariée

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    Bonjour mes petits lapins en sucre d'orge, vous allez bien? Dans moins de deux semaines, je vais entrer dans mon neuvième mois de grossesse, même pas peur (enfin si, un peu quand même, faut pas déconner) et même qu'hier, je suis allée m'inscrire à la maternité!

    Je voulais aujourd'hui partager avec vous une autre bonne nouvelle que nous a apporté l'année 2012 : notre mariage est enfin reconnu auprès des administrations françaises. Champagne! Certains vont se dire, keuwa? C'est quoi cette histoire? Ils ont fêté leurs trois ans de mariage il y a peu mais leur mariage n'était pas reconnu?

    Pour vous expliquer un peu (beaucoup même) l'histoire, nous nous sommes mariés au Chili en octobre 2009. Nous avions demandé au maire qui nous a marié s'il avait besoin de papiers pour que nous puissions faire reconnaître par la suite notre mariage en France. Il nous a répondu qu'il n'avait besoin de rien à part un entretien avec moi pour voir si personne ne me forçait à me marier et si mon passeport était en règle. Bon, il avait l'air sûr de lui et nous, on l'a cru. Grand mal nous en a pris car depuis le jour où nous avons voulu faire reconnaître notre mariage, ça a été la croix et la bannière!

    Nous sommes arrivés en Europe en décembre 2009 et nous pensions que faire reconnaître notre mariage serait seulement une formalité. Que nenni! On nous dit que nous aurions dû le faire au Chili et que c'était impossible de le faire en France. Euh, comment te dire? On ne nous a pas dit ça au Chili et surtout, nous ne sommes pas prêts d'y retourner! Mon beau-frère nous a proposé d'aller à l'ambassade de France au Chili pour voir ce qu'il pouvait faire pour nous. Il a été reçu comme un moins que rien (comme quoi, on la mérite bien notre réputation d'être aimables comme une porte de prison nous les Français...). Quelqu'un lui a donné des papiers pour nous et on lui a dit que c'était à nous et seulement à nous de nous bouger les fesses pour faire reconnaître notre mariage parce que selon les lois françaises, nous étions des hors-la-loi (Bonnie and Clyde, Bonnie and Clyyyyde!). Vous les sentez arriver les difficultés?

    ll a déjà fallu réunir des papiers pour la présentation de bans :
    - une demande écrite obligatoirement signée par le conjoint français (de quoi ça s'agit?)
    - une copie intégrale de l'acte de naissance de moins de trois mois du conjoint français, délivrée par la mairie du lieu de naissance ou par le service central  de l'état civil pour les Français nés à l'étranger (mais pourquoi trois mois hein? C'est à chaque fois la même chose...)
    - une preuve de nationnalité française : carte nationale d'identité en cours de validité, certificat de nationalité française ou carte d'inscription consulaire sur le registre mondial, en cour de validité, éventuellement décret de naturalisation
    - un acte de naissance du conjoint étranger légalisé par trois administrations (je ne vais pas les nommer)
    - un justificatif de domicile : facture EDF, etc... 

    Ensuite, pour une demande de transcription d'un acte de mariage, il nous fallait aussi ces papiers :
    - formulaire de demande de transcription d'acte de mariage dûment remplie, datée et signée par le conjoint français
    - un exemplaire original de l'acte de mariage chilien à demander au registre civil qui a enregistré le mariage, légalisé par trois administrations (les mêmes que plus haut)
    - une copie intégrale de l'acte de naissance ou extrait d'acte de naissance avec filiation datant de moins de trois mois du (des) conjoint(s) français, délivrée par la mairie du lieu de naissance ou par le service central d'état civil pour les Français nés à l'étranger
    - un acte de naissance du conjoint étranger, légalisé par les trois administrations précitées (encore heureux qu'il ne fallait pas que ça soit daté de moins de trois mois, sinon bonjour les problèmes...)
    - une copie de la carte nationale d'identité, en cours de validité, du conjoint étranger
    - une preuve de nationalité française (carte nationale d'identité en cours de validité. Si vous êtes inscrit au consulat, la copie de la carte d'inscription consulaire en cours de validité, éventuellement, selon le cas, une copie du certificat de nationalité française)

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    Ca en fait des copies et des documents à demander n'est-ce pas? Le plus compliqué a été de recevoir les documents chiliens dans un court laps de temps, et surtout, qu'ils ne se perdent pas en chemin (qui fait confiance à la poste de nos jours?). Le temps de savoir quels papiers réunir et les avoir enfin en main, six bons mois s'étaient déjà écoulés.

    Ensuite, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai classé tous les papiers demandés dans un classeur, j'en ai fait des photocopies pour nous et j'ai tout scanné pour avoir aussi une trace digitale. C'est bon, le dossier est enfin terminé, prêt à être envoyé. Je le vérifie une fois, deux fois... dix fois pour être sûre que tout y est en une copie, deux copies (on ne sait jamais, ça peut servir). Je demande même à the Husband de me confirmer qu'il voit bien les mêmes documents que moi dans le classeur, de peur d'oublier quelque chose (paranoïaque vous dites?)! Le dossier part vers le Chili au mois de février et courant mars nous recevons un mail pour nous confirmer bonne réception de notre dossier.

    Maintenant, tout ce que nous devons faire, c'est attendre (on nous avait dit environ six mois). Il y avait une grande possibilité que notre dossier soit envoyé au parquet de Nantes, et là, nous pouvions attendre pendant un bon bout de temps la transcription de notre mariage dans les registres de l'état civil français.

    Mais c'était sans compter sur cette bonne étoile qui veillait sur nous en cette année 2012 car vendredi dernier, j'ai reçu le plus beau mail du monde, la transcription de notre mariage était terminée. Joie et allégresse! Nos papiers vont être envoyés par valise diplomatique vers Paris et ensuite vers Berlin. Dans un petit mois, nous aurons enfin entre les mains notre livret de famille français!

    Ca y est, après trois ans le nez dans les papiers, je suis enfin une madame aussi en France et je vais pouvoir changer de nom de famille (tiens, encore des papiers...)!

    Morale de cette histoire : ne jamais écouter seulement une personne de l'administration quand vous vous mariez avec (ou pas) une personne qui n'est pas d'origine française, faites des recherches avant et soyez prêts à remplir, photocopier, récupérer tout un tas de papiers! On se retrouve vite pour le dernier jour à Vienne et see ya!

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