Ma première grossesse VS ma deuxième grossesse

Je me rapproche tout doucement du début de mon septième mois de grossesse (oh mon dieu, déjà!) et j'ai eu envie de partager avec vous mes ressentis sur les différences entre mes deux grossesses, car il y en a déjà beaucoup. Après, je ne vais pas faire de généralités, toutes les femmes et toutes les grossesses sont différentes bien évidemment!

♣ L'annonce de la grossesse

Pour ma première grossesse, tout le monde il était content, tout le monde il était gentil : "oooh, félicitations, nous sommes tellement contents pour vous", "oooh bravo, vous devez être heureux", "oooh, ce bébé va être tellement mignon!". Nous étions sur un petit nuage, rien ne pouvait nous atteindre.

Pour ma deuxième grossesse, nous avons eu les mêmes commentaires mais certains ont pensé qu'il était bon de rajouter : "mais ce n'est pas trop tôt?", "vous allez vraiment y arriver?", "si nous avions été à votre place, on aurait attendu". Euh, on vous a demandé votre avis? Nous voulions seulement vous en parler, partager notre bonheur avec vous, pas avoir envie de déprimer. Quand on annonce une grossesse, c'est quelque chose de merveilleux, on est heureux. Loin de nous l'idée de tout remettre en question après l'annonce de cette grossesse.

♣ La gynécologue et les échographies

Pour ma première grossesse, nous étions encore à Dresden et c'est tout naturellement que nous nous sommes dirigés vers la gynécologue qui avait diagnostiqué ma grossesse extra-utérine avant Alexander. Elle qui semblait tellement stricte au début est devenue douce comme un agneau au fil des rendez-vous. Avant de partir de Dresden, nous sommes allés lui présenter Alexander et elle a versé sa petite larme. Je crois que je n'oublierais jamais cette gynéco tellement elle a été présente pour moi et surtout très professionnelle. A chaque nouvelle échographie, elle prenait son temps, nous expliquait tout ce qui apparaissait à l'écran et ça, c'est tellement chouette.

Pour ma deuxième grossesse, je suis allée chez une gynécologue qui avait une grande salle d'attente, peu de temps à attendre et surtout un ascenseur pour y grimper avec la poussette (j'ai testé une fois en urgence une autre gynéco, il n'y avait pas d'ascenseur, c'était folklo je peux vous l'assurer). Elle qui semblait sympathique au début est devenue irritante au fil des rendez-vous. Bon, on passe à l'heure mais elle ne prend pas son temps comme la gynéco de Dresden. Il faut que je lui demande de tourner son écran pour voir bébé numéro deux, sinon, c'est tout pour elle. Heureusement que la dernière fois, nous avons eu un rendez-vous avec une sage-femme (qui pourrait venir à la maison après l'accouchement pour voir comment va bébé deux) et elle a été adorable avec nous. Elle m'a fait une échographie de vingt minutes et on a vu bébé sous toutes les coutures ou presque.

♣ C'est un garçon ou une fille?

Pour ma première grossesse, quand le moment est venu de savoir si j'attendais un petit mec ou une petite princesse, nous n'avons eu aucun problème à le savoir puisqu'Alexander s'est montré dans toute sa splendeur pendant dix bonnes minutes! Nous étions donc sûrs à 100% que nous allions avoir un petit garçon.

Pour cette deuxième grossesse, à presque six mois à avoir bébé dans le ventre, c'est encore le flou total! Bébé numéro deux fait tout pour se cacher : et vas-y que je te montre ma colonne vertébrale, mes mains, mes pieds, mais attention, j'essaie de garder au maximum mes jambes serrées pour que vous ayez la surprise! Il y a un mois, la gynéco disait que cela pouvait être un garçon, mardi, elle nous a dit que ça pouvait être une fille. Donc du coup, on attend, toujours et encore.

♣ Les petites bulles sous le nombril

Pour la première grossesse, j'ai senti assez rapidement des petites bulles sous le nombril et mon ventre a beaucoup dansé les semaines suivantes. C'était tellement mignon à voir et the Husband pouvait enfin le sentir.

Pour la deuxième grossesse, j'ai senti aux alentours du quatrième mois des petits mouvements sous le nombril et après plus rien. Après une échographie, nous avons pu voir que bébé deux était planqué derrière le plancenta d'où un effet coussin et c'est pour ça que je sentais à peine ses mouvements. Ca fait peur quand du jour au lendemain on ne sent plus rien ou presque! Du coup, mon ventre commence à peine à faire des vagues...

♣ Les douleurs et les nausées

Durant ma première grossesse, j'ai eu très peu de douleurs, tout allait très bien, je n'avais pas de quoi me plaindre. Pas de souci en voiture, en train, à pieds, rien. Nous sommes allés à Vienne et à Lutherstadt sans souci, j'étais même en train de courir avec un gros ventre de sept mois et demi jusqu'à la gare. Les premières vraies douleurs sont apparues une semaine avant mon accouchement, ça commençait à tirer de partout. Pour les nausées, elles ont duré deux mois mais j'ai terminé à l'hôpital car je ne pouvais plus manger ni boire...

Depuis le troisième mois de ma deuxième grossesse, j'ai constamment mal au dos et depuis le cinquième mois, j'ai très mal au bassin. Je ne crois pas que cela vienne de la grossesse en elle-même mais d'une fatigue générale dû au peu de repos que je prends dans la journée avec Alexander qui demande à jouer, à avoir des couches à changer, à prendre un bain, un câlin (tout ce que fait un enfant en somme)... Et comme il s'approche des quatorze kilos, ça commence à peser. Mardi après le rendez-vous chez la gynéco, nous nous sommes reposés (lui a fait une grande sieste de trois heures car on l'avait réveillé à sept heures) et tout allait mieux! Pour ce qui est des nausées, elles sont passées d'elles-même après le quatrième mois mais elles viennent encore me faire coucou de temps en temps les vilaines...

♣ Le poids, le teint, les ongles, les cheveux

Avec Alexander, j'ai pris environ dix kilos en tout. Tout dans le ventre et ce n'était pas plus mal! On me disait souvent que j'avais bonne mine, que j'étais radieuse et que j'avais l'air reposée. En même temps, je ne faisais pas grand chose de mes journées et je faisais souvent des siestes. De plus, je faisais énormément attention au soleil pour ne pas avoir de tache de grossesse et ça a très bien marché. Je ne me maquillais même plus au final! Mes cheveux étaient sains ainsi que mes ongles et je changeais de couleur de vernis presque tous les deux ou trois jours.

Selon ma gynéco super sympa, j'ai déjà pris trop de poids depuis le début de ma nouvelle grossesse. Enfin, 6,5 kilos en plus, ce n'est pas un drame quand même! Et selon elle (toujours elle), c'est pour ça que je devais avoir mal au bassin et je devais sûrement faire du diabète (même pas na, j'ai eu les résultats hier). Mon teint clair et reposé a été remplacé par un teint clair mais avec d'énormes cernes! Je n'ai presque pas fait de siestes depuis le début de cette grossesse, je dors assez mal en général suite à cette douleur que j'ai au bassin (je n'arrive pas à trouver une position confortable, même avec mon coussin d'allaitement). Alors j'ai investi dans du maquillage un peu plus cher (le fake up de benefit) et ça a l'air de fonctionner. Mais si je ne me maquille pas et que je sors, il est possible que des gens viennent me demander si je vais bien (dafuck?). Je suis enceinte ET fatiguée, ok? Par contre, je ne vais pas me plaindre de mes ongles ni de mes cheveux, ils ont des pics de croissance surprenants! En un mois, mes cheveux ont poussé de plus de cinq centimètres comme ça, d'un coup!

♣ La vie de tous les jours

Pendant que j'attendais Alexander, je prenais le temps de sortir seule en ville ou faire de la marche dans mon quartier, aller au cinéma, regarder mon ventre bouger sous les coups de pieds, coudes, tête et compagnie. Je pouvais, comme certains disent, glandouiller au lit, regarder la télé ou une série en attendant que the Husband rentre du travail. Mon vernis séchait comme il le voulait et n'était jamais écaillé. Mon instagram montrait les évolutions de mon bidon, de mes manucures ou bien encore de ce qu'il y avait dans mon assiette.

Jusqu'à présent, c'est un peu pareil sauf que je sors beaucoup moins, mais jamais toute seule (sauf cas super méga exceptionnel). Vous comprenez, il fait chaud, j'ai un bébé qui maintenant adore marcher, on ne peut pas sortir sans sac à langer avec de l'eau, une totote et des gâteaux dedans. Môôôsieur n'aime plus du tout être en poussette du coup, si on doit sortir, je dois mettre le nécessaire dans mon sac à main, et ça commence à peser lourd. Je fais mes manucures le soir quand the Husband est là pour s'occuper d'Alexander et je mets presque toujours un vernis infaillible de l'oréal Paris pour être sûre que ça tienne pendant huit jours au moins. Bon, mon instagram est presque pareil, sauf que je vous montre surtout l'évolution d'Alexander et pas celle de mes ongles!

Et vous alors les mamans, comment vivez vous votre deuxième, troisième, quatrième grossesse? Avez-vous senti beaucoup de différences par rapport à votre première grossesse? Je suis intéressée par vos expériences alors partagez ça avec moi!

Cette impression d'attendre une fille

Aujourd'hui j'ai un contrôle chez la gynécologue pour ma deuxième grossesse (glucose et compagnie, chouette!). The Husband et moi espérons que baby numéro deux se dévoilera un peu plus que la dernière fois et surtout qu'on saura si c'est un garçon ou une fille!

Au début, on ne voulait pas forcément savoir, ce n'était pas bien grave, du moment que bébé soit en bonne santé. Mais avant chaque rendez-vous, j'ai des périodes d'insomnie pendant lesquelles je me pose beaucoup de questions : est-ce que bébé va bien? Est-ce que c'est une fille ou un garçon? Tel ou tel prénom plairait ou non à bébé? Quand je m'endors enfin pour une ou deux heures, il m'arrive souvent de rêver que nous allons avoir une petite fille. C'est difficile à expliquer mais j'ai cette impression, cette sensation au réveil que j'attends vraiment une petite princesse. Ces rêves que je fais sont tellement réels pour moi que je n'ai aucun mal à m'imaginer donner une petite soeur à Alexander. 

Quand j'étais enceinte d'Alexander, j'étais sûre que nous allions avoir un petit garçon suite au même type de rêve que ceux que j'ai en ce moment. Après, selon les courbes que prennent mon corps avec cette nouvelle grossesse, je devrais attendre un autre petit garçon et puis dans la famille de the Husband, tous les hommes donnent deux garçons avant qu'une petite fille pointe le bout de son nez. Donc jusqu'à présent, le mystère reste entier mais on espère que ça ne durera pas plus longtemps! Nous sommes impatients de donner un prénom à cette petite chose qui danse sous mon nombril!

Finalement, je sais que nous serons contents qu'importe le sexe de bébé car pour un petit garçon, nous sommes prêts, nous savons déjà comment cela fonctionne, on a pris le coup de main comme on dit et pour une petite fille, un univers inconnu s'ouvrirait à nous mais ça serait le choix du roi.

Alors, garçon ou fille? Les paris sont ouverts!

Que porter quand son ventre s'arrondit?

Bonjour, comment allez-vous? Je vous remercie pour vos petits mots suite à l'annonce de ma grossesse que ça soit ici sur le blog, sur instagram, facebook ou encore twitter. Je crois que je devrais en imprimer certains pour les mettre dans le livre de bébé fripouille (oui, c'est comme ça que j'ai choisi de l'appeler pour le moment!).

Bien sûr qui dit grossesse dit ventre qui s'arrondit, hanches qui s'élargissent, les seins de Pamela Anderson au balcon. C'est pourquoi il faut penser à renouveler sa garde-robe pour se sentir jolie mais surtout à l'aise. Les premiers mois, ça va encore, nos vêtements quotidiens nous vont encore mais on a aussi toutes dans nos placards des vêtements un peu plus grands qu'on gardait "au cas ou" (vous savez, ce tee-shirt de votre adolescence, ce pantalon un peu plus large que les autres mais qui est "trop beau alors je le garde" par exemple). Mais au bout de quelques mois, ces vêtements qui sortent du fond de nos placards ne font plus du tout l'affaire : ils deviennent étriqués, on ne peut plus les mettre (vous connaissez sûrement la technique du je saute sur place tout en tenant mon pantalon par la ceinture pour réussir à lui faire passer l'endroit fatidique... les fesses!) ou alors ils se sont distendus et sont sans forme (maintenant, ils ne serviront seulement pour faire le ménage, et encore). C'est pour ça qu'il faut aller courir les magasins à la recherche du pantalon idéal, ou bien encore d'un petit top qui mettra nos nouvelles courbes en valeur.

Mais si comme moi vous avez des nausées et un tour dans un grand centre commercial vous pose problème, il y a toujours la possibilité de faire quelques recherches sur le net. C'est comme ça que je suis tombée sur le site d'Esprit qui propose aussi des vêtements pour les futures mamans (on en apprend tous les jours ma foi!). Voici une petite sélection que j'ai fait pour vous :

Quand on attend un enfant, on est fière de ses formes et on aime les montrer, c'est pourquoi un top rouge serait le bienvenu chez moi (sinon je préfère le rouge pour des accessoires ou bien du vernis). Bien sûr, un jeans, c'est o-bli-ga-toire dans sa garde-robe pour aller avec tout (qui n'est pas d'accord avec moi?)! Et finalement, si on n'a pas de ragnagnas pendant neuf mois, pourquoi ne pas se faire plaisir et craquer pour un pantalon blanc (vous savez sinon, la peur des fuites, tout ça, ça rend le port du pantalon blanc un peu plus délicat!).

Et vous, si vous devriez choisir des vêtements pour votre grossesse, quels seraient vos indispensables? Pourquoi? J'attends vos retours, dites-moi tout!

J'ai quelque chose à vous dire...

Je crois que le dessin fait par l'adorable Chapeau Péruvien parle de lui-même... Nous allons à la fin de l'année passer de trois à quatre dans notre famille. Eh oui, Alexander va devenir un "grand frère"!

Je n'arrive toujours pas à réaliser qu'un autre bébé va rejoindre notre famille début novembre. Nous avons toujours voulu avoir plusieurs enfants, assez proches si possible. Nous voulions essayer de concevoir un autre bébé après notre départ au Chili mais nous n'avons pas pu attendre (coucou, c'est moi l'impatience!) pensant que de toute façon, ça ne marcherait pas du premier coup. Et, c'est la veille de notre départ que j'ai eu d'énormes nausées dans la voiture m'obligeant à ouvrir la fenêtre et chercher une poche en plastique au cas ou (et heureusement que je l'ai trouvé cette poche!). The Husband m'a demandé si je pouvais être enceinte et moi, bien sûr, j'étais certaine que non (cela faisait moins d'un mois tout de même) et je lui ai dit que c'était ce que j'avais mangé ce midi plus les virages qui n'avaient pas dû passer. Mais pour avoir une réponse claire, nous avons acheté un test de grossesse le soir-même pour l'utiliser le lendemain matin avant notre départ.

Le test est fait et une seule barre apparaît tout de suite sans qu'une autre se présente après trois minutes comme le dit le mode d'emploi. Eh bien au moins, je serais tranquille pour mon voyage, ouf (à moi toutes les merveilleuses choses que l'on peut manger au Chili!)! Le test part donc direction la poubelle. The Husband est appelé de justesse par le travail, il doit aller déposer un dossier avant notre départ. Je finis donc de ranger la maison seule et m'apprête à jeter des épluchures de pomme à la poubelle quand je vois le test au fond de la poubelle (qui était toute propre, le sac plastique avait été changé la veille) qui me nargue me disant "eh oh, regarde-moi, on ne sait jamais!". Je le sors et je vois qu'une timide seconde barre est apparue entre-temps.

Je dois dire qu'il a fallu que j'aille m'asseoir pour me remettre du choc. Je ne m'attendais pas du tout à ça! Quand the Husband est rentré, je lui ai tout expliqué et il était tout ému, comme lors du test pour Alexander. Mais après avoir réfléchi, il m'a dit que je ne devais pas trop y croire étant donné que le test a réagi bien tard et peut-être que le passage dans la poubelle l'avait souillé. 

Le voyage se passe sans encombre mais je suis terriblement fatiguée à l'arrivée. Vous allez me dire, c'est normal aussi, c'était un long voyage, avec des escales et un bébé, donc pas forcément facile à gérer. Les jours au Chili passent et se ressemblent mais une forte douleur au ventre arrive et je perds un peu de sang... Allez, un petit tour aux urgences (étant donné que nous n'avons pas pu voir un gynécologue). On me confirme alors que je suis enceinte.

Les jours suivants, je suis vraiment très très fatiguée, je peine à tenir debout quelquefois et finalement, "les super pouvoirs" de maman reviennent : et vas-y que tu sens toutes les odeurs à la ronde! Sauf que là, tout me donne la nausée (chouette... Adieu les bonnes choses que je voulais manger!). La suite de notre séjour au Chili n'a pas été forcément facile mais j'ai essayé d'en profiter au maximum.

Depuis que nous sommes rentrés, j'ai ressorti ma super amie du placard, la bassine! Les nausées s'étant accentuées, mieux valait prévoir. Nous avons aussi pris un rendez-vous en urgence chez ma gynécologue pour faire la première échographie (au Chili, je n'ai eu qu'une prise de sang). Bébé est bien placé (pas de risque de grossesse extra-utérine), il est déjà bien grand et devrait arriver début novembre. Quel bonheur de voir son petit coeur battre! Depuis notre retour aussi, je reste la plupart du temps à la maison car je me fatigue d'un rien et je me vois mal sortir une poche plastique pour vomir en pleine rue (c'était l'instant glamour...). Du coup, nous sortons surtout en famille avec the Husband et Alexander pour rentrer au plus vite en cas de malaise.

Et dans tout ça, comment allons-nous recevoir ce petit bébé chez nous? Eh bien si les calculs sont bons, nous emménagerons dans notre maison rien qu'à nous, une maison que l'on a décidé de faire construire depuis des mois déjà aux alentours de l'accouchement. J'ai tellement hâte d'y être! Il faudra juste espérer que les dates se coordonnent bien parce que nous allons avoir les peintures mais aussi les sols à poser, remplir et vider des cartons... Chacun de nos bébés sera arrivé dans des cartons et durant un déménagement. L'histoire se répète... Mais c'est pour la bonne cause, nous aurons enfin notre home sweet home tant désiré! L'année 2014 a l'air d'être un bon cru pour nous, enfin.

Sur ce, je vous laisse pour le moment, je vais essayer de dormir une petite demie heure pendant qu'Alexander fait sa sieste (c'est nouveau, depuis deux jours, il dort dans l'après-midi). A la semaine prochaine pour d'autres photos du Chili!

Mon Petit Prince, tu as déjà neuf mois

Aujourd'hui mon bébé, tu as neuf mois. Comme certains le disent : neuf mois dedans, neuf mois dehors. Tu es né le 25 décembre 2012 à 8h04 à Dresden en Allemagne d'un papa chilien et d'une maman française. Quel mélange!

Depuis ta naissance, tu es notre plus grande bonheur et tes progrès nous émerveillent tous les jours. Tu ne peux pas savoir à quel point tu as été un enfant désiré, enfin si, vu la façon dont je te mange tous les jours les joues, les pieds, les mains et tout le reste avec ces énormes bisous qui font tellement de bruit. Et puis ton papa fait de même, mais mince, ce qu'elle pique sa barbe!

Depuis que tu es né, nous avons déménagé et tu t'es tout de suite habitué à ta nouvelle maison ainsi qu'à ta nouvelle ville. En même temps, c'est normal, dès que tu souris en coin, tu chavires tous les coeurs car tu as je ne sais quoi dans les yeux qui ferait fondre n'importe qui. Alors quand nous sortons nous promener en poussette, tu te sens le roi du monde quand quelqu'un te sourit en retour ou que l'on te fait des petits coucous avec la main.

Ce que tu as changé depuis ta naissance! Tes cheveux sont passés d'un brun à un blond vénitien et tes yeux ont foncé pour ressembler à ceux de ton papa. Et tu es grand pour ton âge, la taille 86 commence à être petite et je dois déjà t'habiller en taille 92! Qui aurait pu penser que tu deviendrais aussi beau lorsque tu étais encore dans mon ventre?

Par contre, ce que je savais déjà lorsque tu n'étais pas encore né, c'était que tu allais être un petit garçon tout en muscles et tout en force. Attention à tes pieds et tes mains quand tu t'amuses, tu pourrais assommer un éléphant avec tes petits poings! Ton papa souhaiterait que tu sois déjà assez grand pour tenir une raquette et utiliser toute cette énergie à jouer au tennis avec lui. Je suis sûre que tu gagneras haut la main.

Nous avons une relation assez, même très fusionnelle tous les deux. Tu aimes te blottir dans mes bras dès que tu as peur ou envie d'un gros câlin ou dès que tu me vois d'ailleurs. Même si ces moments sont devenus rares, il t'arrive encore de t'endormir dans mes bras alors que nous sommes sur le canapé en train de jouer ou de regarder un peu de télévision.

Tu rampes à peine lorsque tu es sur le ventre, tu essaies toujours de te retourner pour nous voir, donc pour le quatre pattes, ce n'est pas encore gagné. Mais serait-ce là une excuse pour que l'on te prenne dans nos bras pour te faire voler, te faire dominer les meubles de la maison ou seulement avoir un gros câlin?

Est-ce que tu aimes manger? Mais qu'est-ce que c'est que cette question? Bien sûr que tu aimes ça, tu dévores tout ce que l'on peut te mettre dans une cuillère. Entre les petits pots que ton papa te prépare avec amour tous les week-ends, les bouillies de chez Nestlé qui te font applaudir dès que tu les vois arriver près de ta chaise haute ou les bananes, tu manges tout, tout, tout petit glouton! Et attention, tu as commencé à boire ton biberon tout seul.

Le matin et le soir, tu as encore droit à ta tétée, cette communion peau à peau qui n'appartient qu'à nous que j'aime tellement, cette communion que je vais regretter lorsqu'elle ne sera plus là. Cela n'a pas été facile au début, c'est moi que te le dis. Tu étais tellement vorace que tu m'as fait très mal les deux premiers mois, j'ai quelques cicatrices qui me le rappelleront toute ma vie. C'est ça être maman aussi.

Tu m'as fait mal sans dents, alors qu'est-ce que ça sera quand tu en auras? Parce qu'à neuf mois tous ronds, elles n'ont pas encore envie de sortir. Je dirais tant mieux parce que jusqu'à maintenant, tu es toujours tout sourire et tu as déjà de la force dans la mâchoire : tu as réussi à manger des brugnons et des pommes juste à la force de tes gencives!

Tes deux grands-mères, chilienne et française, ont fait des kilomètres et des kilomètres pour venir te voir : la première a pris l'avion toute seule pour la première fois alors qu'elle ne parlait qu'espagnol et la seconde est venue te voir deux fois à Dresden, lorsque tu n'étais encore qu'un tout petit bébé. Les reconnaîtras-tu quand tu les reverras?

Depuis que baby boom a recommencé sur tf1, tu penses que je ne rate pas le replay sur le net! Je n'oublie pas non plus mon paquet de mouchoirs parce que c'est tellement émouvant de voir ce programme... Je serais presque prête à te donner un petit frère ou une petite soeur dans les mois à venir tellement mon gros ventre avec toi dedans me manque. Moi qui pensais ne pas avoir de baby blues, c'est raté. Le pire, ce n'est pas arrivé dans les premiers mois mais maintenant. Ca doit être à cause du tri que j'ai fait dans tes vêtements il y a peu. Revoir ton premier pyjama et penser que tu as été "tout petit comme ça", ça me rend nostalgique.

Et le bain dans tout ça? C'est le grand kiff pour toi! Tu comprends tout de suite que l'heure du bain est arrivée quand j'étire une grande serviette sur le lit, que je t'enroule ensuite tout nu dedans pour rejoindre la salle de bain où t'attend un bain moussant que papa t'a préparé. Et vas-y que j'éclabousse tout avec mes mains ou sinon je cherche mes jouets et je les mordille. Dire qu'au début tu pleurais à chaque fois... Heureusement que c'est derrière nous tout ça!

Le 18 septembre dernier, nous avons célébré la fête nationale du Chili avec des empanadas faits maison. Nous n'avons pas résisté à l'envie de t'en donner un (froid évidemment, il ne faudrait pas que tu te brûles), de te parer de ta "manta de huaso" et de te prendre en photo pour la millième fois pour que ta famille chilienne voit que nous n'oublions pas de t'inculquer les traditions de ta famille restée en Amérique du Sud.

En ce moment, je n'arrête pas de penser qu'il serait temps que tu arrêtes de grandir. Tu n'es plus un petit bébé, tu n'es presque plus un bébé, tu es en train de devenir un petit garçon. Et un petit garçon qui sait ce qu'il veut... ou ne veut pas d'ailleurs : être assis, jouer avec ce jouet mais pas celui-là, enlever tes chaussures et tes chaussettes pour les mordiller (ou les imprégner de bave au choix)... Tu nous en fait voir parfois de toutes les couleurs, mais c'est normal, tu expérimentes!

Tout ça pour te dire que mon Bébé, mon Petit Prince, je te souhaite un excellent moiniversaire et ton père et moi, nous t'aimons fort, fort fort ♥ (et merci à la sieste qui m'a permis d'écrire cet article en une seule fois)!

Ce jour où j'ai eu mon fils dans les bras pour la première fois...

Bonjour mes lapins, vous allez bien? Je vous avais dit depuis pas mal de jours que j'allais vous parler de mon accouchement, je crois que c'est le moment avant que j'oublie les petits détails de cette naissance, cette journée magique.

Nous sommes le 24 décembre et cela fait quelques jours déjà que j'ai mal au dos. Je suis aussi très fatiguée et je passe mes journées allongée pour soulager ces douleurs persistantes à regarder la télé ou bien à dormir. La date du terme est passée et aucun signe de l'arrivée de Baby Boy ne s'est présenté, damn it... Quand les gens me demandaient quand j'allais accoucher, je disais toujours pour Noël, eh bien, c'est ce qui est arrivé!

Moi qui pensais pouvoir déguster un peu de saumon fumé pour le réveillon, c'est loupé. Quelle tristesse messieurs dames! Du coup, nous avons fait un apéritif dinatoire avec de bonnes petites choses achetées pour l'occasion. Nous profitons aussi d'un de ces derniers moments à deux pour prendre quelques photos de nous, the Husband avec sa plus belle chemise et son regard ténébreux et moi avec un peu de maquillage et mon gros bidon. Nous voulions attendre dans le salon jusqu'à minuit pour ouvrir nos cadeaux mais je ne tenais plus que ce soit sur une chaise ou sur le canapé alors nous les avons ouvert un peu avant et nous nous sommes installés devant des séries dans notre chambre. Minuit passé, il était enfin temps de dormir (une femme enceinte a du mal à tenir la marée à la fin de sa grossesse, c'est moi qui vous le dis!).

Bonne nuit et bisous, c'est parti pour la nuit... Enfin pour la nuit de the Husband, parce que moi, ces douleurs dans le dos m'empêchent de sombrer dans un sommeil profond. Vers deux heures du matin, j'ai tellement mal que j'en mords mon oreiller. Mais aie bordel (oui, quand on a mal, on dit des gros mots!), quand est-ce que ça va passer? Bon, ça ne passe pas et vers deux heures du matin, je commence à chronométrer le temps entre chaque pic de douleur, on ne sait jamais, Baby Boy aurait dû être avec nous depuis la veille. 

J'ai mal toutes les quinze minutes environ. Est-ce que c'est des contractions? Dans le doute, je réveille the Husband et je lui dis que je préfère aller à l'hôpital pour être sûre que tout va bien. Je m'habille bien lentement, j'ai mal partout. Je pense à aller faire un petit pipi avant de partir et là catastrophe : les douleurs sont de plus en plus fortes, j'en hurle à en réveiller les voisins (bon, il n'y avait personne cette nuit là, mais vous avez compris l'idée non?)! Je ne tenais plus sur mes jambes et nous n'avons pu décoller de la maison qu'un peu avant cinq heures du matin.

The Husband avait eu tout le temps de mettre mes deux valises (petites les valises hein!) dans le coffre et de mettre un grand sac plastique là où j'allais m'asseoir au cas ou je perdrais les eaux. Ca y est, je suis enfin arrivée à descendre les escaliers pour rejoindre la voiture et en route Simone. Ce qui est bien en Allemagne, c'est que la nuit, ils éteignent les feux de signalisation (il faut respecter les panneaux de signalisation en dessous) donc nous sommes arrivés relativement vite à l'hôpital.

Je n'avais pas de sage-femme attitrée donc c'était celle de garde qui allait s'occuper de moi. Nous donnons tous les papiers que nous avions rempli avant et je m'installe pour un contrôle. The Husband me chuchote à l'oreille "tu vas voir que c'est une fausse alarme, on va rentrer à la maison". Que dalle! La sage-femme nous dit que c'est la nuit, nous devons rester, je suis ouverte de déjà cinq centimètres. Ah ouais? C'était donc ça les douleurs alors! Elle me fait passer dans une salle d'accouchement avec vue sur l'Elbe et des lumières tamisées, un petit paradis en soi, de quoi me relaxer avant l'arrivée de notre bébé. Je dois me changer et m'habiller avec les vêtements que j'ai choisi pour accoucher (ne surtout pas oublier les chaussettes, very important les chaussettes pour ne pas avoir froid aux pieds!).

Je suis sous monitoring pour contrôler les contractions. Ca se confirme, j'ai de plus en plus mal, dont un pic à soixante-dix. Le monitoring fonctionne sans fil, je peux donc aller aux toilettes comme je veux, ouf!

Vers sept heures du matin, j'entends un espèce de "ploc" intérieur et me voilà avec le pantalon tout mouillé. La poche des eaux s'est rompue! Comme quoi, mon impression était la bonne, cette nuit serait "la nuit". Je tiens à peine debout mais j'ai tout le temps envie de faire pipi, super... The Husband m'accompagne à chaque fois et me surveille pour être sûr que tout va bien. On y va pour un tour... deux tours... trois tours... quatre tours... cinq tours... et je hurle à la mort, je claque des dents sous la douleur. La sage-femme m'entend et me dit qu'elle arrive. The Husband m'a dit après l'accouchement qu'il ne pensait pas que je pouvais crier si fort. Euuuh, mais ça fait vraiment très très mal!

Je ne peux pas retourner en salle d'accouchement, j'ai cinq pas à faire mais on m'y amène en fauteil roulant. Contrôle de nouveau : "ah, mais le petit est couronné madame, je vois ses cheveux, il va falloir pousser!". Mais la péridurale bordel de chiotte, je l'ai quand moi? On n'a pas le temps, il faut y aller old fashion way, à l'ancienne et tout sentir. Nooon!

 Le docteur arrive en salle, la sage-femme me redresse un peu le lit, descend presque toute la partie sous mes jambes (je me serais presque crue chez le dentiste ma parole) et me dit de prendre les genoux avec les mains. Je pleure, claque des dents sous cette douleur intense (la prochaine fois, je veux une péridurale, naméo!) et hurle à en perdre la voix. Je me surprends même à crier à un moment un "nehmen Sie es weg!". Mais d'où je parle allemand moi alors que j'arrive à peine à penser? On me dit de pousser. Une fois, rien ne se passe. Deux fois, ça y est, la tête est sortie! Trois fois, on y est presque. Quatre fois, la sage-femme reçoit une explosion de liquide amniotique et je sens une sensation humide sur mon mollet gauche. Ca y est, c'est fini, Alexander est dehors et il est sorti tellement vite qu'il a failli en tomber par terre!

La sage-femme me met le petit bout sur moi et parle avec the Husband, "il va falloir couper le cordon monsieur, vous voulez le faire?". Monsieur ne tient pas très bien sur ses jambes sur le coup de l'émotion mais coupe tout de même le cordon. De mon côté, je n'ai d'yeux que pour ce petit être qui vient de naître. Il a pleuré un tout petit peu et s'est endormi.

La sage-femme et le docteur s'affairent en bas, ils me retirent le placenta et me demandent si je veux le voir. Bah pourquoi pas tiens, je me coucherais moins bête ce soir! Alors voici l'endroit, et voici l'envers. Ah ok, on dirait du foie de veau en fait non? J'ai ensuite le droit à un piqure de calmant car je vais devoir avoir des points, une quinzaine environ. Comme j'ai eu un accouchement soudain, mon corps ne s'est pas préparé et tout s'est déchiré. So glam, je sais... mais imaginez en plus la douleur! Le temps qu'a pris le docteur pour me coudre a bien duré le double de mon accouchement. En même temps, en dix minutes, il était dehors le coquin, pressé de connaître le monde!

Malgré la douleur, je ne regrette rien. Je me souviens que j'ai eu très mal, mais je ne peux pas décrire la douleur, j'ai oublié on dirait. Une amie m'a dit que c'était psychologique, les femmes ayant accouché oublient la douleur (et c'est tant mieux en même temps!). Je me souviendrais toujours qu'au début de l'accouchement, le ciel dehors était tout noir et la sage-femme a mis Alexander sur moi au moment où le soleil se levait, c'était comme magique, comme si ce bébé apportait de la lumière dans nos vies (et merde, rien que d'y repenser, je pleure, c'est malin ça!).

J'ai eu le droit à un plateau de petit-déjeuner (yeaaah, du saucisson! Bah quoi, je n'avais pas le droit avant, il fallait bien que je me rattrape non?) et dans la foulée, le petit glouton a eu sa première tétée.

Voilà, j'ai enfin mis mon accouchement par écrit, ce n'est pas trop tôt. J'ai essayé de mettre quelques détails mais pas tous, car c'est un peu dégoûtant quand même!

J'essaie de revenir le plus tôt possible mais je profite de Baby Boy, je suis dans les cartons (déménagement imminent vers Kassel!). Le pire, c'est que j'ai plein d'idées d'articles mais je manque de temps. See ya!